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  Terrorisme en Europe

  48 Débats

Un homme soupçonné de terrorisme islamiste a tué deux personnes en marge d'un match de football, ce lundi à Bruxelles. Le tireur présumé a d'abord pris la fuite, avant d'être abattu par la police. Selon les autorités belges, il s'agissait d'un demandeur d'asile débouté qui séjournait illégalement dans le pays depuis 2020. Dans une vidéo publiée peu après le crime, on voit l'assaillant se réclamer de l'"Etat islamique". Sidération dans la presse européenne.

Après la vague de profanations du Coran à Stockholm, qui a déclenché de vives manifestations de colère dans des pays à majorité musulmane, l'organisation terroriste Al-Qaida vient d'appeler à commettre des attentats en Suède. Le pays a ainsi relevé son niveau d'alerte terroriste, qui passe de trois à quatre sur une échelle de cinq. Les avis de la presse divergent quant au bien-fondé de la mesure.

Six ans après les attentats de novembre 2015, qui avaient fait plus de 130 morts, le procès des terroristes présumés a débuté mercredi à Paris. Les audiences seront filmées et rendues publiques. Si les chroniqueurs saluent le travail de la justice, ils appellent à ne pas négliger des problématiques moins visibles.

La Norvège rend aujourd'hui hommage aux victimes des attentats du 22 juillet 2011. Le terroriste d'extrême droite Anders Breivik avait d'abord tué huit personnes à Oslo, dans un attentat à la bombe ; il avait ensuite abattu 69 personnes sur l'île d'Utøya, pour la plupart des jeunes qui participaient à un camp d'été du Parti travailliste. Breivik a été condamné en 2012 à une peine de 21 ans de prison prolongeables.

Un hommage a été rendu lundi en différents lieux de Bruxelles aux victimes des attentats terroristes du 22 mars 2016. Les attaques suicides revendiquées par Daech avaient frappé en deux endroits, l'aéroport de Zaventem et la station de métro de Maelbeek, faisant 32 morts et 340 blessés. Les procès contre les suspects survivants pourraient se tenir en septembre.

14 accusés ont été condamnés dans le procès des attaques de 2015 contre les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, l'Hyper Cacher à Paris et une policière à Montrouge. Le principal accusé s'est vu infligé une peine de 30 ans de prison. Il est considéré comme le bras droit de l'un des trois terroristes qui avaient été abattus par les forces de l'ordre. Six ans après ces attaques, la France peut-elle tourner la page ?

Après l'attaque terroriste de Halle, en Saxe-Anhalt, l'assaillant présumé est en garde à vue. Il a abattu une passante et un homme dans un kébab, mercredi, après avoir échoué à entrer dans la synagogue de la ville, où les fidèles célébraient la fête de Yom Kippour. Les éditorialistes s'interrogent sur le terrorisme d'extrême droite et appellent la politique à agir.

Un agent administratif employé de la préfecture de Paris depuis 16 ans a tué jeudi quatre collègues avant d'être abattu par des policiers. Selon les enquêteurs, l'assaillant s'était converti à l'islam il y a une dizaine d'années et s'était radicalisé. Malgré ses contacts salafistes, il continuait à travailler en qualité d'informaticien dans les services de renseignement associés à la lutte antiterroriste. Les éditorialistes sont sidérés.

Il y a une semaine environ, des Kurdes de Syrie ont remis à la France et aux Pays-Bas une trentaine d'enfants d'anciens combattants de l'organisation terroriste Daech. Les éditorialistes de plusieurs pays européens se penchent sur la question du rapatriement des enfants de combattants de Daech tués ou prisonniers vers les pays d'origine de leurs parents.

Suite à la demande du président américain Donald Trump appelant les pays européens, par le biais d'un tweet, à organiser le rapatriement de près de 800 combattants djihadistes européens, la question du retour fait couler beaucoup d'encre. La Grande-Bretagne a par exemple fait le choix de déchoir de la nationalité britannique Shamima Begum, une jeune femme de 19 ans qui avait rejoint Daech. Le débat a une forte charge émotionnelle.

Après l'attentat meurtrier sur le marché de Noël de Strasbourg, les forces de l'ordre sont toujours à la recherche du suspect, âgé de 29 ans et fiché S. Deux personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées lors de l'attaque, commise à l'arme à feu et au couteau. Les enquêteurs évoquent un motif islamiste. Quels en seront les effets, dans un pays déjà en ébullition ?

Dix jours après l'attentat de Barcelone, 500.000 personnes se sont rassemblées pour dire non au terrorisme et à la violence et en signe de solidarité. Le roi Felipe et le Premier ministre Mario Rajoy ont été sifflés et hués par des manifestants, ce que réprouvent certains commentateurs. D'autres en revanche saluent les Espagnols pour leur unité.

Deux femmes ont perdu la vie et six autres personnes ont été blessées lors d’une attaque au couteau perpétrée dans la ville finlandaise de Turku. Les enquêteurs évoquent un mobile terroriste. La plupart des partis appellent désormais à renforcer les prérogatives des services de renseignement. Cette proposition est-elle judicieuse ?

Les forces de sécurité ont abattu le suspect principal des attentats de Catalogne, dont le bilan s'élève désormais à 15 morts. L'Espagne et la Finlande - où deux personnes ont également été tuées par un terroriste - sont sous le choc. Comment réagir face aux actes terroristes et peut-on les prévenir ? Les médias européens se penchent sur la question.

Le bilan de l'attentat de Barcelone s'élève à 13 morts et près de 120 blessés. La police a abattu ou interpellé plusieurs suspects, tandis que d'autres sont en fuite. Les commentateurs analysent les raisons de cet acte et proposent des mesures concrètes de prévention et d'action.

La gare Centrale de Bruxelles a été le théâtre d'une tentative d'attentat. Un homme a déclenché un engin explosif, mais la déflagration, de faible intensité, n'a blessé personne. Le suspect, originaire du quartier de Molenbeek, a été abattu par les forces de l'ordre. Pour la presse belge, cet incident illustre une nouvelle fois toute la complexité de la lutte antiterroriste.

Après le troisième attentat perpétré en moins de trois mois en Grande-Bretagne, May a annoncé une action renforcée contre l'islam radical et de nouvelles lois pour réguler la Toile. Deux jours avant les législatives anticipées, ce plan ne convainc pas la presse.

L'attaque de Manchester a ravivé un vieux débat dans la presse européenne : comment réagir au terrorisme islamiste ? Les actions militaires sont-elles en mesure de mettre fin au terrorisme ?

Deux semaines et demie seulement avant les élections législatives du 8 juin, la Grande-Bretagne est ébranlée par l'attentat de Manchester. Les meetings de campagne ont été annulés et la Première ministre Theresa May et son rival Jeremy Corbyn se sont entendus pour éviter toute exploitation politique de l'attaque. Fallait-il suspendre la campagne ? Les commentateurs sont partagés.

Par milliers, les Suédois sont descendus dans les rues de Stockholm pour témoigner leur solidarité aux victimes de l'attaque au camion-bélier de vendredi. La police entend mener des perquisitions et des contrôles au frontières pour trouver les éventuels complices du suspect - un Ousbek qui était entré en clandestinité pour échapper à son expulsion. La Suède doit se munir de mesures de sécurité plus dures, exigent certains médias. Pour d'autres, cette attaque illustre déjà la réussite de la police et des services secrets.

Après l’attentat perpétré dans un club d’Istanbul, de nombreux observateurs estiment que la société pluraliste de la Turquie est menacée. Dans un discours, Tayyip Erdoğan appelé à préserver l’unité du pays et souligné que les libertés personnelles de tous les citoyens seraient garanties. Des commentaires haineux ont toutefois été publiés sur Internet, critiquant les victimes de l’attaque pour leur mode de vie. Des clivages qui inquiètent les commentateurs.

La police turque recherche encore l'auteur de l'attentat du réveillon du Nouvel An à Istanbul. Elle a diffusé la photo de l'homme censé être l'individu qui a abattu 39 personnes dans le club Reina. L'attaque a été revendiquée par Daech. Pour les éditorialistes, la politique syrienne d'Erdoğan, mais aussi la vague d'arrestations au lendemain du coup d'Etat avorté, ne sont pas étrangers aux attentats en Turquie.

Les attentats de Bruxelles le 22 mars, celui du 14 juillet à Nice, celui qui a frappé Berlin juste avant Noël et ceux qui ne cessent d'ébranler la Turquie : 2016 a été marquée par la recrudescence d'attaques qui ont laissé derrière elles les sentiments de deuil, d'impuissance et de peur. En quoi le terrorisme transforme-t-il le continent, et pourquoi la politique et la société semblent-elles être aussi démunies face à ce fléau ?

Un avis de recherche européen a été lancé pour retrouver le Tunisien soupçonné d'avoir commis l'attentat au camion-bélier sur un marché de Noël lundi soir à Berlin. Selon les autorités allemandes, l'homme faisait l'objet d'une enquête judiciaire pour soupçon de préparation d'attentat. Si certains journalistes préconisent de redoubler de rigueur contre les islamistes, d'autres estiment en revanche que l'ouverture et la tolérance sont les seuls remèdes efficaces au terrorisme.

Au moins 51 personnes sont mortes samedi soir suite à un attentat-suicide perpétré lors d'un mariage kurde à Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie. Selon Ankara, le groupe terroriste Daech serait l'instigateur de l'attentat, et son auteur pourrait être un garçon de 12 à 14 ans. Il est difficile de rejeter toute la faute sur un enfant, soulignent les commentateurs, qui incriminent également le gouvernement turc.

Le débat sécuritaire a repris de plus belle en Europe suite aux récents attentats commis en France et en Allemagne. Dans ce contexte, les éditorialistes se penchent sur le problème de la radicalisation des jeunes musulmans et s'interrogent sur les moyens de l'enrayer.

La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué dans une conférence de presse vouloir maintenir sa politique vis-à-vis des réfugiés. Après les attaques de ces dernières semaines, elle a présenté un plan en neuf points pour combattre le terrorisme. Si certains éditorialistes saluent l'intervention de la chancelière, qu'ils jugent courageuse et apaisante, d'autres critiquant les lacunes du plan proposé.

Lors de la couverture des récents attentats commis en Europe et aux Etats-Unis, les médias ont relayé en direct un grand nombre de spéculations et de rumeurs. La rapidité avec laquelle se produisent les évènements empêche la recherche et la réflexion nécessaires, déplorent certains commentateurs. D'autres redoutent pour leur part une restriction, voire une censure politiquement motivées.

A Ansbach, un Syrien s'est fait exploser à l'entrée d'un festival de musique et a blessé 15 personnes. Les enquêteurs supposent un mobile islamiste. Cet attentat provoque à nouveau une onde de choc en Allemagne quelques jours après l'attaque survenue dans un train régional et la tuerie de Munich. Les commentateurs se demandent comment réagira l'Allemagne face aux réfugiés.

Un triple attentat-suicide perpétré mardi soir à l'aéroport Atatürk d'Istanbul a coûté la vie à plus de 40 personnes. Selon Ankara, le groupe terroriste Daech serait à l'origine de l'attaque. Pourquoi les djihadistes s'attaquent-ils à la Turquie ?

Istanbul a été la cible mardi d'un attentat qui a coûté la vie à onze personnes. C’est la troisième attaque meurtrière perpétrée dans la métropole turque en l'espace de six mois. Le président Tayyip Erdoğan incrimine le PKK. Or il est le premier responsable de la vague d'attentats qui frappe le pays, selon les éditorialistes.

Selon les déclarations du Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu, mardi, plusieurs indices laissent penser que l'attentat suicide de Suruç a été perpétré par l'organisation terroriste Daech. Ankara doit enfin faire cause commune avec les Kurdes pour combattre la milice islamiste, préconisent certains commentateurs. D'autres saluent l'engagement du gouvernement AKP contre le terrorisme.

Après la prise d'otage sanglante survenue mardi à Istanbul, des personnes armées ont attaqué mercredi le quartier général de la police de la ville. Une assaillante a été abattue, son complice interpellé. Certains commentateurs rejettent la responsabilité de cette vague présumée de terrorisme d'extrême gauche sur le président Recep Tayyip Erdoğan et son style autoritaire. D'autres s'interrogent sur les réels instigateurs de ces attaques.

Au moins dix personnes sont mortes lors d'un attentat kamikaze perpétré mardi devant la basilique Sainte Sophie. La plupart des victimes sont des touristes. Le gouvernement turc en impute la responsabilité à Daech. La presse européenne discute des causes et des conséquences possibles de l'attentat.

Les principaux suspects de l'attentat d'Ankara seraient deux kamikazes affiliés au groupe terroriste Daech. C'est ce qu'a indiqué lundi le Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu. Nul ne devrait s'étonner de la présence de djihadistes en Turquie, écrivent certains commentateurs. D'autres redoutent une multiplication des actes de violence en cette période électorale, que le parti au pouvoir AKP pourrait exploiter à son avantage.

La Turquie a été la cible du terrorisme pour la seconde fois en moins de quelques jours : samedi, c’est un kamikaze qui s’est fait exploser dans une zone piétonne d’Istanbul, provoquant la mort d’au moins quatre personnes. Il s’agirait selon Ankara d’un acte perpétré par un partisan de Daech. Comment la Turquie pourra-t-elle retrouver la paix ?

Suite aux attentats de Paris et de Bruxelles, les commentateurs passent au crible les quartiers dits difficiles, où vivent en grande majorité des personnes défavorisées issus de l’immigration. Qu’est-ce qui fonctionne mal dans des quartiers comme Molenbeek, où des terroristes ont préparé leurs attentats à l’insu des services de sécurité ?

Au moins 34 personnes sont mortes et 230 ont été blessées fin mars après une série d’attentats à Bruxelles. Le groupe terroriste Daech a revendiqué ces attaques, perpétrées dans l’aéroport de la ville et une station de métro. Les éditorialistes appellent globalement à réagir avec retenue à ces attentats et à combattre le terrorisme à la racine.

Suite aux attentats de Bruxelles, politiques et experts en sécurité se concertent sur la gestion de la menace terroriste. L’échange d’informations doit être amélioré sans plus tarder entre les pays de l’Union, réclament certains commentateurs. D’autres redoutent que les données ne tombent dans de mauvaises mains.

La presse s'interroge sur le durcissement des mesures de sécurité suite aux attentats parisiens : les Etats doivent-ils sacrifier la liberté sur l'autel de la sécurité ? Certains commentateurs redoutent le renforcement des contrôles, tandis que d'autres jugent ridicule la crainte des citoyens d'être davantage surveillés.

Après les attaques terroristes de Paris, l'enquête bat son plein. L'armée de l'air française a bombardé par ailleurs des positions du groupe terroriste Daech en Syrie, où les attentats auraient été planifiés, selon les informations du gouvernement français. Il faut répondre par plus de surveillance et une intervention militaire plus marquée, affirment certains commentateurs. D'autres craignent qu'il ne soit impossible de remporter la guerre contre l'idéologie fondamentaliste.

La vie publique reste figée à Bruxelles après le troisième jour consécutif d'alerte terroriste maximale. 16 personnes ont été interpellées dimanche soir dans le cadre d'une vaste opération de police. Le gouvernement belge a raison de privilégier la sécurité, estiment certains commentateurs. D'autres déplorent que les terroristes aient réussi à atteindre leur objectif, à savoir semer la peur et la panique.

Des unités spéciales de la police ont arrêté plusieurs suspects lors d'une opération de grande envergure menée dans le quartier de Molenbeek, à l'ouest de Bruxelles. Dans l'enquête sur les attentats de Paris, une piste mène à ce quartier considéré comme une plaque-tournante du djihadisme. Certains commentateurs préconisent de sévir durement contre ces milieux qui transforment des jeunes en machines à tuer. D'autres appellent les musulmans à se démarquer plus clairement des idéologies radicales.

Une semaine après l'attaque contre Charlie Hebdo, le nouveau numéro de l'hebdomadaire satirique paraît ce mercredi avec un tirage record de trois millions d'exemplaires dans le monde. Si certains commentateurs félicitent la rédaction pour sa défense de la liberté et le message de réconciliation qu'elle véhicule, d'autres estiment qu'une fois de plus, ses journalistes manquent du respect le plus élémentaire.

Douze personnes ont été tuées et quatre autres sont entre la vie et la mort après l'attentat terroriste perpétré mercredi contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Certains commentateurs craignent que cet acte, présumé islamiste, ne ravive la haine contre les musulmans européens. D'autres appellent à préserver un regard critique et satirique sur l'islam.